Alexa's Podcast - Episode 9

Posted by Adam on 22nd Feb 2018 in Podcasts

Apart from the intro, this whole podcast is in French, so see how much you can understand. Alexa and Sarah discuss the Christopher Nolan film - Dunkirk.

Dunkirk

Learn French With Alexa Podcast Ep09

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Show Notes

French transcript 

Alexa:  Alors, bonjour Sarah. 

Sarah:  Bonjour Alexa. 

Alexa:  En fait, je viens te demander si tu vas aller, si tu es allée au cinéma ces derniers temps. 

Sarah:  Oui, j'y suis allée assez récemment. Oui effectivement. Et bien justement, nous avons vu le film Dunkerque. 

Alexa: Dunkerque, et je sais que tu habites vraiment pas loin, enfin que ta famille est vraiment pas loin de Dunkerque. 

Sarah:  Oui c'est exact, ils sont Belges. Donc, oui ils sont à Bruxelles ce n'est pas, ce n'est très loin. 

Alexa: Pas très loin. Dis-moi, donc on parle bien de Dunkerque le dernier film de Christopher Nolan, qui a été, donc qui est sorti au cinéma en 2017. Dis-moi, qu'est ce que tu as pensé de ce film ? 

Sarah:  J'ai trouvé que c'était assez bien fait. J'ai trouvé que c'était très poignant. J'ai apprécié l'élément humain où on place tous ces jeunes gens, évidemment moi je suis mère donc j'ai un enfant de 21 ans donc je peux facilement m'imaginer l'angoisse que peut ressentir un jeune homme de cet âge-là dans une situation aussi désespérée. Et j'ai trouvé qu'ils avaient vraiment réussi à faire passer les émotions que pouvaient vivre ces jeunes gens-là, dans ces circonstances-là. 

Alexa: Non, je suis absolument tout-à-fait d'accord avec toi, moi aussi j'ai des enfants et un fils. Et tu imagines en fait ce que tu peux ressentir si tu sais que ton fils attend sur la plage pour traverser la mer du Nord, quoi la Channel, la Manche, et en fait ils sont à deux doigts d'être pris par les Allemands mais ils sont en train de faire la queue, ils attendent, ils attendent ces bateaux qui les ramènent qui les rapatrient en Angleterre. Et c'est terrible, c'est une attente terrible. Et ce que j'ai trouvé d'extraordinaire c'est ces deux jeunes gens qu'on suit dans le film et ils essayent à tout prix de s'échapper. 

Sarah: Oui, bien sûr. 

Alexa: En fait, c'est, c'est. 

Sarah: L'instinct de survie. 

Alexa: L'instinct de survie, absolument. 

Sarah: Est tout à fait, tout à fait mis en évidence parce que finalement peu importe à ce moment là l'idéologie. 

Alexa: « je veux me battre pour ma patrie». 

Sarah: Oui, non, non. Tout ça tombe à l'eau, pour peu qu'on est en réel danger. Mais il faut savoir qu'ils étaient entièrement encerclés aussi et sans doute qu'ils le savaient puisque ils avaient déjà dû passer les barrières pour en arriver là. Donc ils étaient encerclés et donc à partir de ce moment-là, le combat n'étant plus une option, c'était vraiment la fuite en avant. Et coûte que coûte atteindre l'autre rive. 

Alexa: Moi qui m'a, ce que j'ai adoré dans ce film c'est la jeunesse de ces gens. De ces jeunes, c'est des enfants, ce sont des enfants. J'ai emmené en fait mon fils qui a bientôt 12 ans dans un, dans un cimetière américain en Italie et je lui ai fait remarquer l'âge. 

Sarah: Oui, oui. 

Alexa: De tous ces morts, en fait, c'était extraordinaire en fait. C'était humble à voir. Je crois qu'il s'est calmé, en fait, au moment où il est arrivé dans ce cimetière en se disant « Mince, ils sont pas plus âgés que moi, ils ont 8 ans de plus que moi, ils se sont battus pour leur, pour leur patrie ». 

Sarah: C'est un, c'est un grand classique de nos jours et puis je crois que de tous les temps, les gens ont joué à la guerre, les enfants, les garçons surtout ils jouent à la guerre. C'est un grand classique évidemment, de nos jours, sur les jeux, les jeux sur Internet etc. 

Alexa: Jeux vidéos, oui, oui, oui. 

Sarah: Ce sont en général, ce sont des jeux de conflits, des jeux de guerre et ça reste très abstrait, ça reste un jeu. Et puis, et parfois même on pense à un entraînement. Et c'est vrai que ça reste très toxique comme activité à moins de se rendre compte de la réalité de la guerre. Et voilà quoi un cimetière ça vous remet les pendules à l'heure. 

Alexa:  Absolument et je pense que Dunkerque remet, j'aimerais que tous les jeunes voient ce film en fait. 

Sarah: Oui, tout à fait. Finalement il n'y a jamais rien de bon à prendre dans la guerre. Non, non Et ça j'en reste convaincue, s'était illustré. C'était très, très, bien illustré. Mais ce qui était aussi très, très intéressant c'est que quand on connaît l'histoire et qu'on sait déjà que la ville avoisinante je me rappelle plus laquelle je pense que c'était peut être même à Calais mais je n'en suis plus sûr où l'Angleterre a tout simplement fait passer le message aux troupes qui attendaient d'être évacué là-bas qu'il n'y aurait pas d'évacuation. Et que finalement ils étaient livrés à eux mêmes et donc je ne sais pas si ceux de Dunkerque en avaient eu vent ou non donc on se pose la question on se demande. 

Alexa: Qu'est ce que tu penses de l'histoire dans Dunkerque de ce jeune homme sur le bateau anglais qui est venu avec cette personne plus âgée pour sauver les soldats mais qui finit en fait par mourir par accident dans le bateau? Par accident, plus ou moins, enfin c'était. 

Sarah: Alors oui, c'était intéressant parce que pour moi c'était une autre illustration de ce que peut être une victime de la guerre parce que finalement quand on vit dans la violence et puis que la guerre c'est une folie et que les hommes qui y participent et qui l'ont vécu connaissent certainement à mon avis tous à un moment une réelle folie. De nos jours on les, on les soigne ou on tente de les soigner. On connaît ça comme des chocs, des traumatismes. Mais Cet enfant est, il a voulu bien faire, il était dans l'irréalité de la guerre. Il a voulu voir. Il a voulu se sentir utile. Et c'était ce qu'on dit, une victime collatérale, un dommage collatérale de la guerre et il y en a beaucoup. 

Alexa: C'était triste, tellement triste. 

Sarah: Oui, bien sûr, c'est triste. 

Alexa: J'ai adoré ce film. Moi je dois avouer que c'est l'un des meilleurs films que j'ai vu l'année dernière. La musique est absolument fabuleuse et y'a aussi petite histoire là-dessus. Lorsque je l'ai vu, je l'ai vu sur ma télévision et les dix premières minutes sont tellement bruyantes que j'ai réclamé de baisser le volume parce que c'était trop, trop, trop fort. Mais alors je pense que l'idée justement du réalisateur c'était que. 

Sarah: On est plongé en pleine guerre. 

Alexa: On est plongé en pleine guerre. C'est comme ça. Tu n'as pas à réduire, tu ne peux pas réduire le volume. Mais alors, les dix premières, les dix premières minutes, j'ai « baissons le volume, je n'en peux plus, je n'en peux plus ». Enfin bref, donc si on marque une note sur 10, tu donnes combien pour ce film. 10 étant : Super. 

Sarah: J'aurais tendance à lui mettre un bon 8, un bon 8 bien mérité. 

Alexa: Un bon 8, et ben moi aussi. Je crois que pour la photographie, pour l'histoire, pour tout, pour les jeunes qui sont beaux et qui jouent ces jeunes mais complètement perdu un peu la dedans dans cette guerre, mais qu'est-ce qu'ils foutent là? Qu'est-ce qu'ils foutent là? Tu vois, t'as envie.. 

Sarah: Evidemment on imagine Churchill de l'autre côté qui essaie de trouver des solutions au fait que finalement sa flotte n'était plus du tout, n'était plus disponible. Donc il a fallu qu'il trouve une solution miracle et j'ai adoré le moment quand les Anglais sont arrivés à bord de leurs jolis bateaux en leur servant du thé. J'ai trouvé ça exquis, tout habillé de belle laine. 

Alexa: Vraiment j'ai adoré. Donc je le recommande moi aussi je lui mets un bon 8 comme toi Sarah. Et puis bon voilà c'est tout. Merci énormément merci. 

Sarah: Merci avec plaisir. 

Alexa: Et j'espère que tu reviendras et tu pourras nous parler un peu plus d'autres films. 

Sarah: D'accord avec plaisir. 

Alexa: Merci au revoir. 

Sarah: Au revoir. 

Alexa: Ok guys that's it for us. Hopefully you understood what we were talking about . Please try to listen to this podcast again. 

Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha. Au revoir, à bientôt, bisou bisou. 

Sarah: Qu'est ce que tu fais quand ça coince comme ça à la fin. 

Alexa: Non, on laisse.