Alexa's Podcast - Episode 12

Posted by Adam on 4th Apr 2018 in Podcasts

Seraphine

In this podcast episode, Alexa and Sarah discuss the French artist Séraphine Louis.

Learn French With Alexa Podcast Ep12

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French Transcript

Alexa: Bonjour et bienvenue à notre podcast aujourd'hui j'ai l'honneur d'avoir notre correspondante spéciale en art Sarah. 

Alexa: Bonjour Sarah. 

Sarah: Bonjour Alexa. Je suis flattée. 

Alexa: Je t'en pris, tu es la seule que je connais ici dans le quartier et je sais que tu es une artiste. Je sais que tu aimes l'art et que tu pratique l'art donc moi la différence entre toi et moi c'est que j'adore. Je ne suis pas artiste et je ne pratique pas l'art donc je t'ai invité aujourd'hui parce que je voulais. Tu as vu la question j'ai dit, est-ce qu'il y a un peintre ou une peintre dont tu aimerais parler aujourd'hui. 

Sarah: Et bien, oui effectivement. Donc tu m'avait proposé un sujet et j'ai pensé à Séraphine de Senlis que j'aime beaucoup. Et puis aussi bon c'est une femme mais je trouve qu'elle mérite d'être mieux connue que ce qu'elle n'est. 

Alexa: Absolument, alors moi la seule raison pour laquelle j'aime, j'aime Séraphine c'est parce que je l'ai connu à travers un film qui s'appelle Séraphine et qui joue Séraphine qui s'appelle Yolande Moreau et c'est un film qui date de quelques années. Et j'étais fascinée par ce personnage Séraphine que personne ne connaît. 

Sarah: Oui oui voilà tout à fait, moi c'est un peu pareil. J'ai découvert ce peintre aux alentours de ce film, la sortie de ce film que j'ai aussi beaucoup beaucoup aimé. Et voilà comme quoi le cinéma a parfois du bon parce que je crois qu'elle est mieux connue depuis certainement et elle méritait de l'être. 

Alexa: Absolument. Et dis-moi donc Séraphine c'est un film de 2008. Ces Français, Belge et Yolande Moreau est belge. Oui c'est un film qui a été dirigé mis en scène par Martin Provost et écrit par Marc Abdel Nour. 

Sarah: Et Provost aussi je ne suis pas sûre. Et qui a reçu plusieurs prix pour l'interprétation. 

Sarah: Je ne connais pas les scénaristes.

Alexa: Extraordinaire. Si si vous avez le temps de trouver ce film. 

Sarah: Absolument et j'ai vraiment adoré le jeu de cette actrice aussi que je trouvais tellement, tellement vraie. 

Alexa: Alors Séraphine est née en 1864 dans l'Oise. 

Sarah: Dans l'Oise près de Amiens. 

Alexa:  A Compiegne,et a été pauvre toute sa vie. 

Sarah: Oui oui oui non il y a eu une période où les choses se sont légèrement amélioré quand elle a commencé à travailler pour la bourgeoisie et que son mécène si on peut le dire Wilhelm Uhde c'est ça l'allemand le collectionneur allemand lui avait tout de même trouvé des clients. L'avait, lui avait permis de participer à certaines expositions mais c'est sûr qu'elle n'était pas du genre à faire des économies et elle a tout dilapidé au fur et à mesure. 

Alexa: Mais parce qu'elle pouvait s'acheter à ce moment là des cadres du matériel des cadres qui faisaient les rêves à deux mètres de haut. 

Sarah: Ce n'était pas vraiment des cadres à l'époque c'était la toile la toile. Voilà on la montait sur un cadre. 

Alexa: Mais Séraphine d'un milieu très pauvre faisait des ménages donc pour les maisons bourgeoises. 

Sarah: Au début il était bergère. Au début elle était belge alors que son père était ce qu'on appelait un manœuvre. C'est à dire qu'elle n'avait pas vraiment d'emploi ou même de métier particulier mais qu'il louait sa force sa force de travail. Bon comme ça se faisait beaucoup à l'époque pour les gens qui étaient assez pauvres. Quant à sa mère je sais que je ne sais pas ce qu'elle faisait mais je sais qu'elle est décédée quand Séraphine avait à peine un an et le père lui aussi il meurt quand elle a 7 ans. 

Alexa: C'était une orpheline.C'était une orpheline que personne ne sait si soit très triste. 

Sarah: Et une orpheline qui venait d'un milieu très très très rural mais aussi rural sans avoir de métier donc c'était des gens qui étaient vraiment vraiment pauvres, très très modestes. Et c'est sa sœur qui l'a qui l'a prise sous son aile et qui s'est occupée d'elle après le décès des parents. Donc elle était bergère. Et après ça je crois qu'elle a commencé à travailler dans un homme couvent. 

Alexa: Oui chez les Soeurs de la Providence à Clermont. 

Sarah: Voilà je regarde parce que je sais pas ce que c'est est ce que c'est à partir de là qu'elle a pu obtenir du travail. 

Alexa: En tant que femme de ménage en 1901. Absolument. 

Sarah: Et c'est là qu'elle rentre un peu dans le milieu de la bourgeoisie et en tant que femme de ménage elle a toujours son rang. 

Alexa: Et donc là jeune, elle commence à peindre sous la bougie il n'y avait pas de lumière. 

Sarah: Non non non et après ses heures de travail. 

Alexa: Avec un grand isolement c'est à dire que c'était une femme très seule qui n'était pas des plus douées des plus intelligentes mais qui avait un talent assez.. 

Sarah: Je crois que de nos jours. De nos jours on est peut être beaucoup plus au courant des complexités de tous ces besoins particuliers dont on parle actuellement est c'est vrai que bon l'intelligence n'est pas nécessairement n'est pas nécessairement absente chez des gens chez des gens qui ont des problèmes de santé mentale. Voilà c'est sûr que du point de vue de la sociabilité. Oui clairement ce n'est pas son fort. 

Alexa: Malheureusement pour elle et la vie à l'asile. Elles meurt de faim. 

Sarah: Mais ça c'est horrible quoi. Absolument horrible. 

Alexa: Elle meurt de faim, d'un cancer du sein. 

Sarah: Non elle ne meurt pas du cancer mais elle meurt de faim. Je ça c'est choquant. 

Alexa: C'est choquant dans le sens où ces toiles valent probablement beaucoup d'argent de nos jours. 

Sarah:  Oui mais tout à fait. tout à fait. 

Alexa: Elles sont exposées quand même par ci par là. Je ne sais pas où elles sont exposées mais on peut faire des recherches. 

Sarah: Mais imagine déjà être issu d'un milieu pareil c'est déjà pas très pratique une vie facile. La position n'est pas bonne. En plus perdre ses parents avec l'orphelinat etc. Vraiment elle n'a pas été en orphelinat mais bon être orpheline. Et puis le travail voilà dans sa nécessité la plus absolue. Et puis la guerre aussi. Donc déjà on comprend pourquoi des gens comme ça finissent par être peut être un peu un peu fou peut être. 

Alexa: Il est passé par les deux guerres lorsqu'il s'est fait passer en 1912 et ça a été un peu son son mécène. C'est que le collectionneur Wilhelm Uhde dont on a parlé tout à l'heure est un collectionneur d'art allemand a en fait complètement par chance découvert ses toiles. Il a découvert ses toiles et sont devenues son 'patreon' . Comment tu appelles ça? 

Sarah: Oui son mécène, tout à fait. Et puis aussi un protecteur. Et voilà c'est certainement quelqu'un qui a reconnu son talent et qui a voulu le faire connaître aussi parce qu'il lui a permis de participer à plusieurs expositions. 

Alexa: C'est vrai seulement en 1914 c'est à dire deux ans après avoir découvert son talent. Il est obligé de repartir en Allemagne, à 'foutue' guerre,à cause de la guerre et là malheureusement il ne revient pas avant 1927. Donc il y a toutes ces personnes presque 15 ans 13 ans 15 ans. Et elle n'entend pas parler de lui. 

Adam: Non mais elle continue de travailler. 

Alexa: Elle continue de travailler. 

Adam: Elle continue de travailler et ça j'ai trouvé ça magnifique. Malgré cette déception au départ. Voilà qu'elle ne lâche pas. 

Alexa: Mais moi je pense qu'il y a un côté beaucoup plus tragique que ça, la raison pour laquelle elle travaille, elle fait, mais elle produit plein de toiles. C'est une vraie machine à peinture. Probablement c'est un exutoire pour des traumas qu'elle a dû avoir dans sa petite enfance ou dans son enfance. 

Adam: Oui c'est fort possible, pour moi évidemment. Je ne suis pas Séraphine j'en aurais pas connu le même parcours Dieu merci. Et c'est vrai que la peinture est un excellent exutoire. Et puis ce n'est pas seulement un exutoire ça relève un petit peu aussi de la méditation. C'est vrai que ça permet d'être ailleurs dans un dans un endroit où on ne fait que créer et on est subjugué par le jeu des couleurs, par la créativité, par la surprise que nous créé à nous-mêmes le résultat parce qu'on a beau dire même avec un plan au départ on a un plan de départ et puis après n'est jamais jamais pareil. 

Alexa: Alors, Séraphine, elle a un style très particulier. 

Sarah: Floral, décoratif. 

Alexa: Comment tu appelles ce style? 

Sarah: D'après ce que j'ai lu. Elle a été classée chez les naïfs et les primitifs. 

Alexa: Le style naïf et primitif. 

Sarah: Bon maintenant c'est vrai que c'est ce qu'on dit souvent des autodidactes, parce que voilà c'est pas un style d'école. Je ne sais pas moi je dirais qu'elle est naturelle et qu'elle est exubérante, qu'elle est vrai, qu'elle, qu'elle est vraiment et qu'elle a les pieds dans la terre de son pays et quelle voit la beauté et qu'elle en profite pour qu'elle et que voilà ça la forme, ça la façonne, ça fait partie de son de son vécu de sa personne entière. 

Alexa: Mais j'admets que les toiles sont absolument extraordinaires. 

Sarah: Et puis c'est vrai que dans une vie aussi dure et aussi â pre. C'est bien la preuve que la nature est tout de même là pour pour nous offrir, pour nous offrir l'émerveillement finalement. 

Alexa: Donc s'il y avait une peinture de Séraphine de Senlis à choisir laquelle choisirais-tu? 

Sarah: L'Arbre de Vie m'intrigue parce que bon on sent évidemment que les peintures que les gens regardaient beaucoup à l'époque étaient d'origine religieuse. Evidemment c'était c'était l'imagerie du temps. Donc l'Arbre de Vie c'est un symbole qui n'est pas que religieux mais voilà tout de même et ce que j'aime beaucoup dans l'arbre de vie c'est qu'on retrouve quelque chose de très simple c'est que vers le bas tout est sombre, vers le haut tout est lumière, ça fait penser à cette façon qu'on a de représenter traditionnellement dans les rues obligeant l'enfer qui est en bas dans les tréfonds et le ciel qui est là haut le paradis qui est au ciel qui est vers la lumière. Bon maintenant ce sont des ce sont des métaphores tout ça je crois et ce que j'aime aussi beaucoup c'est le rendu du ciel qui n'est pas si clair que ça après tout mais le rendu du ciel, il est très moderne en fait dans son approche très très moderne. Et là on voit que c'est vraiment un jeu de couleurs et qu'elle se régale quoiqu'elle exulte dans la couleur. Rien que pour la couleur finalement 

Alexa: Absolument, it's all about colours.Et sur des toiles de 2 mètres de haut. Des toiles assez impressionnant. 

Sarah: Je crois que ce qui que j'ai fait récemment, et ce qui est vraiment très très flatteur et qui m'a vraiment surprise c'est que bon les peintres s'inspirent les uns des autres sans arrêt évidemment mais Klimt semblerait-il s'inspirait de Séraphine. C'était presque de la copie parfois voilà. Mais bon c'est parce qu'il s'agit d'un arbre aussi. 

Alexa: Oui mais un peu dans le même style. Malheureusement Séraphine est morte complètement ignorée, mais triste, mais pauvre aussi de faim. Et c'est toujours ironique ces histoires là. Quand les auteurs et les artistes sont connus bien après leur mort mais quelle tristess. Et maintenant ils font des films sur cette femme. Enfin non voilà. 

Sarah: Je ris sans rire mais c'est absolument tragique. Elle est morte de faim. Elle était dans un asile? 

Alexa: ] Elle était dans un asile, elle est morte de faim en 1940. 

Sarah: Donc en fait elle a été internée. Est ce que toi tu te souviens pourquoi a-t-elle été internée? Quand est-ce qu'elle a sombré dans la folie? 

Alexa: Elle a été admise dans un hôpital psychiatrique en 1932 suite à une psychose chronique, donc qu'elle sombre dans la folie on dit. 

Sarah: Oui mais il y a eu et je crois qu'il y a eu un déclencheur. 

Alexa: Oui c'est qu'elle a toujours été fragile sans doute. 

Sarah: Son mécène Wilhelm Uhde en 1930 à cesser d'acheter ses peintures à cause de la Grande Dépression. Et tout à coup ça éloigne tous les acheteurs. 

Alexa: Ah oui même de nos jours si vous essayez de vendre des tableaux je vous dis c'est pas évident. 

Sarah: Bah oui tu sais de quoi tu parles. 

Alexa: Et mes tableaux ne sont pas si mal. C'est pas pour ça. Je dis ça comme ça. 

Sarah: Non non allez voir absolument les tableau de Sarah sur son site on mettra un lien d'ailleurs. 

Alexa: Déjà intéressez-vous à Séraphine, je vous le recommande. 

Sarah: Et donc tout à coup en 1930, elle a plus de rentré d'argent. Est la plus large. Tous perturbe la Grande Dépression perturbe gravement. Pour une fois elle avait un peu d'argent donc elle pouvait vraiment s'adonner à son travail et elle avait une reconnaissance. Elle avait enfin une reconnaissance et à l'âge de 60 ans et même ou un petit peu moins elle tombe dans la folie et l'interne dans la cause dans l'interne à l'hôpital psychiatrique de Clermont. Et là elle arrête tout ça. Elle arrête de peindre l'enfermement. Je ne me souviens plus que ça ait été expliqué dans le film. Mais par contre ce dont je me souviens c'est que je ne sais plus. Je crois que c'est nouveau c'est le fameux qui vient de lui rendre visite à l'hôpital psychiatrique. Je ne sais pas j'y vais bien en effet on s'arrange pour qu'elle puisse sortir être dehors. être au contact de la nature parce elle ne vit que pour ça fait de l'allemand. Donc même par exemple on imagine on imagine même les promenades qu'elle devait faire en cherchant les plantes qui devaient servir à ses pigments. Donc elle a tout inventé et n'a jamais donné les recettes non plus. 

Alexa: Alors tu parlais tout à l'heure des pigments et de la façon dont elle faisait la peinture au XIXe siècle. Tu dis quelquefois ils utilisaient même de la moutarde. 

Sarah: Oui oui des plantes qui colorent et des plantes qui fixent donc traditionnellement je suppose. Moi je ne l'ai jamais fait mais on imagine le safran des crocus. On imagine la bettrave. On imagine certaines baies aussi. Voilà quoi donc, c'est tout de même tout de même intéressant. Ils ont tenu jusqu'à présent ces pigments tiennent encore. Je sais que comme elle a eu un peu plus d'argent elle s'est mise à acheter de la peinture qui était déjà prête, toute faite et je crois même qu'elle a même commencé à vernir ses toiles parce que une des particularités de ces pigments c'est que c'est très très coloré mais c'est mat. Donc ça reste mat mais c'est magnifique. Si vous avez le temps d'aller du côté de Amiens, Clermont, je ne sais plus exactement où est le musée, je crois que le musée de Senlis en fait. Et il y a beaucoup de ces toiles qui sont exposées. C'est lumineux. C'est magnifique. 

Alexa: Alors ils parlent du Musée Maillol ici. . 

Sarah: Voilà Je crois que c'est ça. 

Alexa: Le Conservateur c'est Bertrand Lorquin. 

Sarah: Celui-là le Musée Maillol, il est pas à Paris celui-là? 

Alexa: Mais j'en sais rien, encore uine fois faut qu'on se renseigne. 

Sarah: Oui, il faudra que je vérifie. Enfin je sais que dans la région d'où elle vient il y a un musée qui lui est dédié et que j'ai été voir et j'aimerais bien me rappeler où c'était parce que tout de même ce serait bien plus pratique mais malheureusement je ne me souviens plus et les grandes marguerites le tableau les grandes marguerites y est aussi. 

Alexa: Que tu aimes pas mal aussi. 

Sarah: J'aime beaucoup les grandes Marguerites, qui n'aime pas les grandes marguerites. . 

Alexa: Si Vous ne connaissez pas Séraphine et pas beaucoup de personnes connaissent, moi je ne connaissais pas avant d'avoir vu le film. On vous recommande le film qui s'appelle Séraphine, Séraphine. J'essaie de voir... En 2008 il est sorti et "Séraphine de la peinture à la folie" voilà ça s'appelle. Il y a aussi un livre qui est sorti qui s'appelle "l'art jusqu'à la folie" aux éditions du Rocher par Alain Virecondelet. En 2016 il est sorti il y a à peine deux ans et je vous recommande absolument un magazine Séraphine Louis un génie singulier et donc il y a eu énormément de choses qui ont été écrites. . 

Sarah: Je Me demande parfois si la raison pour laquelle elle n'a pas été reconnue c'est parce que c'est un art qui est strictement floral, donc en fait il y a peu de représentations d'êtres humains de personnes. Or les gens s'intéressent aux gens. Souvent. Et donc dans la peinture on cherche à trouver. 

Alexa: C'est un peu comme William Maurice tu as tu as mis ça en parallèle. . 

Sarah:  Voilà c'est anglais qui faisait de l'art décoratif floral. C'est vrai que tout ce qui est floral c'est vite, on pense vite bon ben c'est décoratif finalement. Pour moi il y a beaucoup plus, il y a une réelle connexion à la nature, c'est vraiment le rapport qu'on a fait avec la Terre, avec d'où on est issu et puis les saisons et c'est très féminin féminin aussi. 

Alexa: Surtout quand tu connais la vie et la misère que le peintre, que l'artiste a connu. La peinture tout à coup a beaucoup plus de 'power'. Je n'arrive pas à parler en français. . 

Sarah: Disons que la peinture est beaucoup plus forte. C'est une peinture qui est beaucoup plus forte qui dit beaucoup plus de choses et on l'imagine. On l'imagine jeune bergère parce qu'elle était bergère au départ aussi dans la nature avec les moutons et les plantes et les plantes. Surtout au printemps. Puis je me demande on imagine ce qu'elle faisait cette femme mais ce qu'elle cherchait. Elle avait beaucoup de connaissances. Elle était sans éducation mais une autodidacte de qualité. Ses produits étaient de qualité les proportions, les mélanges pour créer ses pigments étaient de qualité. Sa connaissance des plantes, des fleurs était énorme é tait immense. Donc en fait cétait clairement quelqu'un d'intelligent finalement. Ben oui mais autrement, autrement que ce qu'on connaît non. . 

Alexa: J'ai Adoré. Enfin bon je vous le recommande. Merci énormément Sarah. 

Sarah: Mme Louis son nom de famille. 

Alexa: Mme Louis, mais pour qu'on l'appelait ma Séraphine de Senlis? 

Sarah: Parce que c'est de là qu'elle venait. Senlis juste à côté. 

Alexa: Eh Bien merci beaucoup. 

Sarah: J'espère vraiment que ça a donné envie à tout le monde de la redécouvrir. . 

Alexa: Ça m'a donné envie de revoir le film. Eh bien voilà c'est tout pour notre podcast j'espère que vous avez aimé et que vous allez découvrir les toiles de Séraphine de Senlis. C'est tout. Au revoir à bientôt. Bisou, bisou.